La montée au refuge des Écrins se trouve rallongée : route coupée à la sortie d'Ailefroide. Nous faisons
une pause bouffe au niveau du refuge du glacier Blanc, face au Pelvoux, ignorant encore qu'on allait se
prendre l'orage avec les abeilles sous le refuge Caron un peu plus tard.
Et nous voilà déjà le lendemain, à la sortie du couloir de Barre Noire, au niveau de la brèche des Écrins. Une longue
traversée un peu exposée va nous permettre de rejoindre l'itinéraire normal du dôme de neige.
Toujours de la brèche, vue vers le Nord sur Roche Faurio et la Meije avec son glacier carré.
Et enfin l'arrivée au sommet du dôme, où l'on rejoint Manu et Pierre-Jean montés par la voie normale.
Du dôme, vue imprenable sur l'arête O de la barre, voie normale d'accès, pas si évidente que ça...
Et puis la vue plongeante sur le glacier Blanc, les Agneaux, et puis au loin, le mont Blanc, le grand Combin, le Cervin, le mont Rose et le grand Paradis pour ne citer qu'eux !
Seuls au sommet du dôme, du jamais vu! Alexandre prend la pose devant la vallée du Vénéon.
A mon tour de prendre la pose, devant la barre!
Et puis c'est la redescente. On s'échauffe dans les pentes modérées de la voie normale, avant de retraverser en direction du couloir de Barre Noire. Alex attaque le premier, et le premier virage se mérite !
A mon tour de m'élancer dans les pentes sommitales, inclinées à un bon 50° et un peu déversantes...
Puis on prend confiance, et c'est le grand bonheur ! Alex vire...
... puis c'est à mon tour. Belle pente, n'est ce pas ?
Il est bientôt 11h du matin, le couloir, bien protégé du soleil, commence à peine à prendre le soleil sur le bas. C'est toujours le panard !
Alex se rapproche de la rimaye, qui nous avait causé quelques petits soucis ce matin, mais qui passera sans problème à skis à la descente.
Un dernier regard vers le haut, avec notre belle trace de montée avant de retrouver le paisible glacier Blanc.
Derniers virages sous le couloir, avant de laisser éclater notre joie avec un p'tit coup de Chartreuse (verte!).
Petit regard vers le couloir, avec nos belles (que dis-je, superbes !) traces.
Et comme on ne s'en lasse pas, un ptit dernier profil avant que le couloir ne disparaisse derrière l'éperon de la Barre Noire.
Et c'est la descente tranquille du plat glacier Blanc, en restant rive droite pour passer à la corde.
Dernière photo dans ce cadre superbe, avec pas un chat, unique je vous dis!! La fin de la descente sera moins marrante en-dessous de 2400 m, avec une neige de plus en plus pourrie.