Cirque d'Archiane - Vire suspendue - 15 août 2002


L'idée de cette balade vient du bouquin de P. Sombardier, "Les Nouvelles Randonnées du Vertige". La vire utilisée sert à la base pour les grimpeurs, soit pour sortir des voies de la partie basse, soit pour accéder à celles de la partie haute. Du coup, la trace est toujours bien marquée, et une fois passés les cairns du début, après il n'y a pas moyen de se tromper, il suffit de suivre la vire... et ne pas s'en écarter !! Nous n'avons malheureusement pas vu de bouquetins ce jour, mais 3 grimpeurs sur le Pestel assuraient le spectacle.
Il faut compter 2 petites heures de route depuis Grenoble, via Chichilianne et le col de Menée. Une fois passé ce col, on est dans la Drôme, et ça sent le Sud (cigales, ...) !!


Un peu avant Chichilianne, l'impressionnant Mont Aiguille s'affiche fièrement.

En montant vers le col de Menée, vue sur le Mont Aiguille (et sa pelouse sommitale) dominé par le grand Veymont, et plus loin les rochers du Parquet.

Au village d'Archiane, un peu à la manière de Chichilianne avec le Mont Aiguille, le cirque d'Archiane est dominé par le fier rocher d'Archiane, proue de calcaire haute de 400 m. Le ciel est limpide, bienvenue dans la Drôme !

Remontée de la combe de l'Aubaise, où on se rapproche de plus en plus du rocher, dans un décor très minéral.

Après une pause casse-croûte à la bifurcation clé (marquée de 2 gros cairns, environ 150 m au-dessus du carrefour des 4 chemins), on démarre la vire, pour l'instant encore très large !

Mais très vite l'exposition augmente, et le bon chemin du départ devient une vire vertigineuse : on est à mi-hauteur du rocher d'Archiane.

Illustration : la vire est perchée là au milieu du rocher !

Vue vers le Sud où l'on devine la vire au loin, ainsi que les collines de la Drôme : nous sommes à l'extrême Sud du Vercors.

Le Pestel, étonnante lame de rocher décollée de la paroi principale, sur laquelle se trouvent 3 grimpeurs.

Laurent et Laurence bien harnachés (en vue du petit rappel qui suit). Le port du casque est vivement recommandé (grimpeurs ou bouquetins peuvent être au-dessus).

On passe sous d'impressionnantes parois légèrement surplombantes.

Et la vire se réduit parfois à sa plus simple expression, à ras de la paroi (à cause de ravines).

Eh oui, là encore on devine la vire et son cheminement à ras du rocher, avec la montagne du Glandasse à l'arrière plan.

La vire s'interrompt à un moment : il faut alors faire un petit rappel (bloc coincé, sangle) pour prendre pied dans le couloir qu'on devine derrière Laurence, et en ressortir par une traversée facile en escalade (une petite dizaine de mètres).

Valérie et Laurence, une fois qu'on a repris pied sur la vire. Elle passe au-dessus du pin que l'on voit derrière, avant de remonter à ras de la paroi pour aller chercher le rappel.

Puis c'est la redescente par le grand pierrier final. Une sente continue plus loin, donnant accès certainement à d'autres voies d'escalade. On devine sur le haut de la paroi un trou naturel dans le rocher.

Et puis bien plus bas, dernier regard sur ce fabuleux rocher d'Archiane, dont la proue constitue le pilier Livanos. Le temps se couvre franchement alors on va se rentrer :-)




Photos : Laurent Marsal.